« Malgré nos espérances, la mémoire ne reviendra pas cette année. Malgré nos herpès rances, Laam et Moire ne reviendront pas cette année. Non, ce n’est pas ça… zut… je ne sais plus. »
Mona Lisa, mon amour
Damien Lejeune
153 pages
ISBN 978-2-931067-23-9
15 € (+ 5,50 € frais de livraison)
Où commence la nuit, conçu comme un long poème visuel, clôture une trilogie débutée en 2020 avec Poétique de l’amant.
A paraître le 20/08/2024
A l'origine d'un roman choral : entretien avec Claire Blach
BOZON2X : Je sais que l’écriture t’accompagne depuis très longtemps sous les aspects les plus différents. Pour ce premier roman, tu t’es lancée dans une forme ardue, difficile, la forme « chorale ». Comment s’est-elle imposée à toi ?
Claire Blach : La forme polyphonique émane de mon goût pour les musicalités surprenantes du quotidien. Ce que je trouve beau et intéressant chez les être humains c’est non seulement leur diversité de formes et de langages, mais aussi la capacité à rompre avec des habitudes, à contrarier le déterminisme pour rencontrer de nouvelles conditions d’existence, des enjeux inédits ou d’autres horizons.[...] (lire la suite)
« Que pourrait-il se penser et se passer si nous définissions un roman, non plus simplement comme une « Œuvre de fiction en prose », définition du dictionnaire de l’Académie française, mais comme un code source ? »
Terres de fiction
Lorenzo Soccavo
142 pages
ISBN 978-2-931067-19-2
16 € (+ 5,50 € frais de livraison)
Extrait de Capitule, mirage ! le roman délicieusement déjanté de Rachel Adalbald en librairie le 17/10/23
Disponible en librairie le 05/10/23
Présentation des secrets de la fée du sureau
Disponible le 23/04/2023
« Je me raconte que logos n’est pas un rempart contre chaos mais une façon, un désir de l’habiter, d’embrasser cela même qui le transforme et le tourmente. Aussi, l’enjeu n’est pas de résoudre ou conclure la question qui remue indéfiniment nos vies. Logos est ici la forme non d’une solution mais d’une poétique... des rivages.» Olivier Pé
Chaos logos est le second volet d'un triptyque dont le premier opus, Poétique de l'amant, a paru en novembre en 2020.
Chaos logos
116 pages
ISBN 978-2-931067-15-4
23 € (+ 5,50 € frais de livraison)
Quel jeu de dupes entre ces trois là : Cervantès, Alonso Quijano et le Quichotte ? En faisant passer Quichotte pour un dément aux yeux de la postérité Cervantès aurait-il commis un crime contre l’humanité ?
Lire, jusqu’à conférer à la fiction lue le statut de réalité parallèle, si l’on en croit la leçon de morale que les réalistes endurcis chantent en chœur, serait finalement synonyme de folie.
Or je pense qu’il n’en est rien. Dans cette histoire, et dans cet énorme malentendu autour de l’œuvre qui est communément reconnue comme pionnière du roman moderne, Don Quichotte, il faudrait commencer par remettre chacun à sa place.[...]
« Dis-moi qui tu lis… », ou la chronique littéraire bimensuelle que vous proposent, à tour de rôle, cinq écrivains dilettantes, cinq lecteurs assidus, cinq insatiables plumes débauchées au fil de mes ateliers d’écriture. Actualités littéraires ou vieilleries d’une inaltérable jeunesse, coup de coeur ou coup de sang, découverte ou déception ; le jeu, l’enjeu — le goût se mêlant à l’esprit critique — consistera non tant à prescrire qu’à partager enthousiasme ou nausée que leur auront inspiré tels romans, nouvelles, essais ou autres objets littéraires non classés. Comme l’écrit pertinemment Jean Douchet : « L’art a un besoin vital de la critique. Sans elle, il ne peut exister. […] L’existence matérielle d’une oeuvre, […], ne vaut rien en soi. […] La critique est l’art d’aimer ».
Voici un feuilleton qui a besoin de votre plume !
Les Cahiers de l’Hydre de Lerne sont constitués d’épisodes évolutifs coécrits par différentes personnalités (l’Hydre avait 100 têtes dont une était en or).
Le même livre fictif, ses personnages et son auteur sont analysés.
Cette méta-littérature fait surgir, comme on relie les points d’une dessin par un trait de crayon, le roman du néant et nous le montre aussi réel dans son examen que s’il avait existé.
Le thème de ce 1er cahier est le roman imaginaire « Le Gros secret » de Georgie de Saint-Maur. [...]
19 janvier 2018
Claire Blach
Dans mes p'tits papiers « Embrassades et simagrées » : humain, terriblement humain
De Serge Cazenave-Sarkis, comme la plupart d’entre vous sans doute, nous ne connaissions rien, et pour cause :
ces premières publications sont assez récentes (2012), disponibles aux Editions de l’abat-jour et, dès aujourd’hui, via Bozon2X éditions avec « Embrassades et simagrées » ;
un recueil de nouvelles qui recèle une humanité observée, rencontrée, ciselée par une plume dont la concision est à la mesure de l’intensité émotionnelle qui gagne son lecteur.[...]
1 juin 2018
Georgie de Saint-Maur
La Folie des glandeurs La tortue maquette
Aujourd’hui, je m’en retourne picorer du côté du Wonderland et je vais tenter de vous parler de « la tortue à la tête de veau » (the mock turtle).
Pour commencer, on peut trouver ce personnage bien intrépide de se définir et de se singulariser précisément par sa tête, dans un monde où la reine de cœur décapite tout le monde. [...]
4 juin 2016
Emmanuel Crombag
L'ingouvernable merveilleux Ma démarche d'homme de désir
Ma démarche encyclopédique : Poète, signifiant ou insignifiant, j’ai préféré la poésie – son foyer l’amour – et l’insoumission
sa loi – quitte, manant, « à assumer » ou pas le dénuement – absence et/ou présence de densité, de tenue de vie comprises…
02 avril 2015
Raphaël Denys
La foire aux freaks MICHEL ONFRAY OU LA PASSION DE L’ÉPURATION ÉTHIQUE
Tout lecteur de Sade devra-t-il, à l’avenir, se défendre d’être sadique ? Probable. Le suspectera-t-on,
a priori, d’épouser les thèses du national-socialisme ? Possible. Après tout, il suffirait que
tel ministre applique à la lettre le programme d’épuration éthique de Michel Onfray....
1er décembre 2014
Nunzio d'Annibale
Comment devenir un spam ? Interstellar ou 10 secondes dans une nocturne de Chopin ou rien
N’entre pas docilement dans cette nuit bienveillante…
En entrant ici tous les désespoirs sont les bienvenus malgré la forêt obscure et la voie, encore et toujours,
perdue. Heureux qui comme Ulysse n’en revient pas. L’homme aux mille ruses n’emprunte qu’une seule voie : la mère. [...]